Un bon petit roman policier de chez 10/18. J’aurais pu dire « ça faisait longtemps » mais non en fait car j’en ai dévoré beaucoup en début d’année. C’est cependant toujours un plaisir !
Celui-ci se déroule dans le Londres victorien, en 1865. Elisabeth Martin doit, suite au décès de son père, trouver un emploi. C’est Mrs Parry qui le lui offre : elle sera dame de compagnie. Mais son arrivée à Londres ne sera pas de tout repos : l’ancienne dame de compagnie est retrouvée morte, et Elisabeth décide de chercher par elle-même ce qui a pu arriver.
J’ai lu ce roman très rapidement. C’est bien écrit, avec une pointe d’humour très bienvenue.
Il tourna ensuite un regard féroce sur Bessie.
– Et toi, ma petite, un jour, tu feras une épouse travailleuse et digne de confiance pour un pauvre diable, et d’avance, il a toute ma sympathie.
Je regrette cependant d’avoir eu l’impression par moment que les personnages n’étaient pas assez approfondis, et que l’auteur se perdait parfois dans des péripéties pas forcément judicieuses (la demande en mariage que reçoit Elisabeth par exemple n’a que peu d’intérêt à mon avis). Elisabeth est cependant une héroïne que j’ai bien aimé, avec un caractère trempée et une langue bien pendue. Ben Ross est très sympathique également. L’ambiance du roman est agréable, l’atmosphère du Londres victorien est bien retranscrite. L’intrigue est assez classique, pas forcément passionnante.
Ce premier tome d’une série m’a donné envie de lire les suivants ! A noter aussi que la couverture est une réussite.